Nous poursuivons notre série de témoignages avec Amélie Bridot qui revient sur son parcours d'Activ'Entrepreneuse et sur son projet. 

 

Qui es-tu ?

Je dirais que je suis une switcheuse (une personne qui change de job, métier/entreprise régulièrement) de la génération Y qui fait son chemin sur la route du Bonheur au Travail ! Après 12 ans, 10 changements d’entreprise et 4 nouveaux métiers je me suis beaucoup questionnée sur le Bonheur au Travail, je me suis formée et aujourd’hui j’interviens en entreprise pour transmettre mes connaissances sur le sujet !

 Les choses que tu aimes dans la vie ?

 Il y en a tellement ! Danser, voyager, le Do It Yourself (grande découverte de ma première période de chômage), rencontrer des gens, monter des projets...

 Est-ce que tu retrouves tes passions dans ton projet ?

 Oui ! Dans le fait de rencontrer des gens très régulièrement et surtout parce que je ne peux pas passer une journée sans kiffer un truc ! C’est aussi  ça que je veux transmettre : comment faire en sorte de trouver du positif peu importe la situation, même quand on a pas le choix d’aller bosser par exemple. 

Et donc là, c’est quoi ton kiff de ce début de semaine ?

 Je suis dans une association (Empow’Her) qui sensibilise à l’égalité femme-homme dans les collèges/lycées et je suis intervenue dans un lycée pour faire de la sensibilisation. C'était un super moment !

Quels mots te viennent à l’esprit pour décrire ce que tu as ressenti lors de ton premier atelier ?

 Étonnée… je me souviens de l’étonnement. C’était en 2017 et j’ai mis deux ans avant d’en refaire. J’avais aimé le côté ludique et convivial qui permet de se poser les bonnes questions et d’avancer. Je me sentais soutenue, d’un coup, je n’étais plus seule dans ma recherche d’emploi. J’en garde un très bon souvenir et j’ai toujours la petite feuille de l’atelier sur laquelle on devait noter ce qu’on aimait faire, pourquoi, quelles compétences étaient liées et comment les “revendre” à un employeur. C’était vraiment un bon moment.

Donc premier atelier en 2017 puis tu retrouves la feuille deux ans plus tard ?

 Oui ! En fait, j’ai tendance à garder les souvenirs et les choses qui peuvent m’être utiles. Ce document je l’avais trouvé vraiment bien. Mes deux “j’aime faire” c’était “faire rire” et “créer”. J’ai retrouvé la feuille récemment et je m’en suis inspirée pour animer un atelier sur “révéler vos talents” pour la Fabrique Spinoza où je suis bénévole.

On peut dire que cet atelier t’as permis la bonne réalisation d’une de tes actions c’est ça ?

C’est ça !

Et est-ce que ça t’a servi à toi aussi ?

 Oui ! Ma première période de chômage avait été compliquée, et rencontrer des gens qui étaient dans la même situation, passer un bon moment, j’avais trouvé ça vraiment chouette. J’étais ressortie reboostée et c’est ça que j’étais venue chercher.

Super, merci, et comment tu as trouvé Activ Action à la base ?

Par la Fabrique Spinoza car j’ai participé à un groupe “bonheur et chômage” et parmi les personnes qui étaient impliquées là dedans, il y avait l’une des co-fondatrices d’Activ’Action, Pauline qui en a parlé alors je suis venue.

Qu’est ce que Activ Action peut encore t’apporter ?

 Ce que je viens encore y chercher, c’est de l’énergie et de la motivation. C’est aussi tester et être accompagnée sur le lancement de mon projet entrepreneurial qui n’est pas évident à faire en solo. La première fois c’était plutôt “je suis en recherche d’emploi et je galère à trouver un job et c’est pas facile”.

Aujourd’hui c’est plutôt “je monte mon projet, c’est pas facile de faire ça seule et j’ai besoin de rencontrer des gens qui sont dans le même cas, tester, se motiver… Je sais que quand  je passe trois heures là bas, j’en ressors avec de nouvelles idées et plein d’envies !

 Est-ce qu’il y a d’autres choses qui t’aideraient en dehors des ateliers ?

 Je trouve l’idée des Activ’Drink super bonne pour se rencontrer. Ca peut être une bonne idée de le développer sous format petit-déjeuner ou déjeuner par exemple. Sinon, avoir une communauté qui permette de transformer les ateliers “one shot” en parcours à plus long terme par exemple ça peut être bien aussi. 

Et si tu avais des thématiques qui pourraient t’apporter des choses pour ton projet ce serait quoi ?

  • Des thématiques entrepreneuriales ciblées :

    • Comment commercialiser son offre ?

    • Comment créer un site internet ?
       

  • Des thématiques plus inspirantes sur la psychologie positive par exemple pour donner des clés, booster les gens..

Et ton projet il en est où aujourd’hui ?

 Ça avance petit à petit. Je découvre la réalité entrepreneuriale, j’apprends à dompter mon impatience, à trouver des solutions quand je suis bloquée. Je me fais accompagner pour prendre du recul et avoir un cadre clair et surtout je crée de nombreuses occasions de rencontres, qui me font connaître en même temps qu’elles assouvissent mon besoin de connexion sociale !.

Quels sont les conseils que tu donnerais à une personne qui souhaite entreprendre ? 

  • Se lancer en réfléchissant bien aux conséquences sur ton mode de vie - se poser la question des sacrifices que tu es prêt.e à faire.

  • Se renseigner sur les statuts juridiques possibles : attention pour les micro-entrepreneurs à bien faire une déclaration mensuelle à l’URSSAF et pas une déclaration trimestrielle pour ne rogner sur son chômage !

  • Choisir un réseau d’entrepreneurs et un mentor. Ne pas hésiter à se faire accompagner et oser sous-traiter certaines choses sans valeur ajoutée ou trop difficile en termes de compétences (un site internet, du community management, du graphisme…)

  • Rencontrez, rencontrez et testez vos idées en cours de route !

*Amélie Bridot est consultante et conférencière en Bonheur au Travail. Elle anime des ateliers & conférences en entreprise pour permettre aux collaborateurs de se questionner sur leur Bonheur au Travail et de trouver des pistes pour l’améliorer.

 

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